Projets en cours

Optimisation de la fertilisation du Pâturin du Kentucky afin de limiter les pertes en azote par lessivage - Phase 1

Ce projet vise à optimiser la fertilisation du gazon pour réduire le lessivage de l’azote sous forme de nitrate (N-NO3) et d’ammonium (N-NH4) tout en visant l’obtention d’une pelouse visuellement acceptable. Pour ce faire, nous évaluerons 8 sources d’engrais (urée, engrais à libération contrôlée ou lente, gluten de maïs), 5 doses d’azote (0 à 200 kgN/ha) et deux fractionnements afin de déterminer leur effet sur les pertes en azote par lessivage sur le pâturin du Kentucky (Poa pratensis L.) cultivé dans trois textures de sol (sable, loam, argile). Les pertes seront d’abord mesurées à court-terme puis, les meilleurs traitements, sélectionnés selon les pertes observées et le critère visuel, seront ensuite évalués à long-terme. En comparant l’efficacité de différents engrais selon le type de sol, nous croyons pouvoir réduire significativement les pertes en azote provenant de la fertilisation des pelouses en plus d’offrir une référence aux entreprises et aux municipalités sur les pratiques de fertilisation à prioriser pour l’obtention d’une pelouse durable.
Durée du projet: 2019-2021
Étudiante graduée: Laura Côté
Financement: Grappe de recherche agroscientifique en horticulture ornementale (Agriculture et agroalimentaire Canada)
Partenaires: Le Groupe Vertdure, Weed-Man Québec, Nutrite, Solutions Triad, Enviro-Sol,Association des services en horticulture ornementale du Québec (ASHOQ) et Association des producteurs de gazon du Québec (APGQ)

Du toit à la table : Milieux de culture pour la production maraîchère sur toitures en milieu urbain

La culture maraîchère sur les toits est en croissance au Québec depuis quelques années. Cependant,  le choix du substrat de culture est soumis à des règles édictées par la Régie du bâtiment du Québec visant notamment à réduire les risques d’incendie et d’érosion éolienne. Certains substrats commerciaux respectant ces exigences sont disponibles sur le marché, mais ils sont surtout destinés aux cultures extensives (p. ex. sédum) et ne sont pas adaptés à la culture de fruits et légumes. Ce projet de recherche vise à développer des nouveaux substrats de culture adaptés à la culture de fruits et légumes sur les toitures végétalisées. Ces substrats devront à la fois posséder des propriétés physico-chimiques optimales pour la culture maraîchère, respecter les exigences réglementaires pour leur utilisation sur des toitures végétales et respecter les normes pour la culture biologique.

Durée du projet: 2020-2021
Étudiant gradué: Alexandre Riani
Collaboratrice: Martine Dorais, Département de phytologie
Financement: CRSNG
Partenaires: Du toit à la table

Comprendre et prédire l'utilisation des pesticides sur les terrains de golf à l'aide de l'apprentissage profond

Au Québec, les propriétaires de terrain de golf doivent soumettre, chaque trois ans, un plan de réduction des pesticides au Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC).  Depuis l'entrée en viguer de cette règlementation en 2003, le MELCC compile l'utilisation des pesticides sur les golfs et les méthodes utilisées pour réduire leur utilisation. Cette base de données, unique au monde, n'a pas jamais été analysée de manière scientifique afin de comprendre les impacts de la réglementation et de comprendre l'influence que cette dernière a eu sur la gestion des ravageurs sur les terrains de golf. Ce projet vise à utiliser cette base de données afin d'identifier les pratiques menant à la réduction de l'utilisation des pesticides et pour prédire l'évolution de l'utilisation de ces produits sous différents scénarios de changements climatiques.

Durée du projet: 2021-2023
Étudiant gradué: Isa Ebtehaj
Collaborateurs: Hossein Bonakdari et Josée Fortin, Département des sols et de génie agroenvironnemental
Financement: Fondation canadienne de recherche sur les gazons, Fondation québécoise de recherche sur les gazons
Partenaire: Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

Améliorer la performance et la résilience des écosystèmes urbains par la biodiversification des couvre-sols

Les surfaces engazonnées sont omniprésentes en milieu urbain. Au Québec, on estime que celles-ci sont équivalentes à celles cultivées annuellement en avoine, soit environ 95 000 hectares, et aux États-Unis cette culture occupe une superficie de près de 164 000 km2. Ces surfaces sont généralement établies avec du gazon en plaques composé de pâturin du Kentucky (Poa pratensis L.); cependant, ces plaques sont souvent considérés comme un écosystème simplifié à faible biodiversité végétale et les municipalités ainsi que les citoyens sont à la recherche d'alternatives nécessitant moins d'entretien. De par l'importance spatiale qu'elles occupent, ces superficies présentent un grand potentiel d'amélioration de biodiversité qui pourrait augmenter les services écosystémiques produits par ces surfaces. Ce projet visera à introduire différentes espèces de couvre-sols dans des pelouses existantes afin d'en améliorer la résilience aux différents stress (sécheresse, ravageurs, etc.) et d'en augmenter l'attractivité pour les pollinisateurs urbains.

Durée du projet: 2021-2023
Étudiante graduée: Anaïs Grenier
Collaboratrice: Valérie Fournier, Département de phytologie
Financement: Chaire de leadership en enseignement sur les infrastructures végétalisées Jean Tremblay